L'Albaron en alpinisme

Le sommet de l'Albaron

L'Albaron est un sommet dominant, individualisé et pointu culminant à 3637 m. C'est une pointe noire conique qui perfore les vastes glaciers environnants. Au premier coup d'oeil, il parait très difficile d'accès, car il est défendu par plusieurs ressauts. Il domine d'une courte tête ses voisins : le Pic Regaud, la petite et la grande Ciamarella. Il est aisément reconnaissable de loin sous tous les angles.

L'Albaron voie normale

  • Point de départ : Bonneval sur Arc (vallée de la Maurienne, Savoie), parking du hameau de l'Ecot (à 2.020 m).
  • ⤒⤓ Dénivelé total : 1.600 m.
  • Montée au refuge des Evettes (2.590 m) : 2 heures. Du refuge au sommet : 5 à 6 heures.
  • Course de neige et de glace (35 / 40 degrés) avec de d'escalade facile (II). Cotation UIAA : PD.
  • Répartition approximative : marche sur sentier 50%, marche sur névés et glacier 40%, escalade (I-II) et marche sur éboulis 10%.
  • Période recommandée : juillet - août. Nuit en refuge nécessaire.

L'itinéraire d'ascension : voie normale de Bonneval par le refuge des Evettes.

La montée au refuge des Evettes mérite à elle seule le détour : le cadre est absolument magnifique. La marche s'effectue en plein soleil : parfait pour les photos, mais il peut faire très chaud.

Du refuge des Evettes, la vue est grandiose : la Pointe de Bonneval (3220m), la Petite Ciamarella (3549m), l'Albaron (3637m) et le Pic Regaud (3232m).

Le lendemain matin, partir 1 heure 30 avant l'aube, quitte à se passer du petit-déjeuner préparé par le gardien (horaire trop tardif cet été là pour nous). Traverser au mieux le plan des Evettes (repérage du départ la veille pas inutile). Viser la rive droite (orographique) de la langue du glacier des Evettes pour y prendre pied. Remonter le glacier en se tenant à gauche pour prendre pied sur le premier plateau glaciaire (2.900 m).

Ensuite, pour gagner le second plateau au pied de la face est, l'itinéraire glaciaire n'est pas évident. Nous avons emprunté les couloirs de neige dans le ressaut rocheux : c'est direct, mais selon la variante suivie, on peut se retrouver dans du bon 40 degrés exposé.

Une fois sur le second plateau, pour éviter les zones très crevassées, on fait un grand détour vers le nord-ouest, puis une longue traversée plein sud avant de bifurquer nord-ouest vers la Selle de l'Albaron (qui est un petit col).

A la Selle débute l'arrête sommitale, qui peut être très enneigée en juillet (voir photo). En fin d'été, c'est une alternance de pierriers raides et de pas d'escalade rocheuse (II-III), le cheminement choisi étant déterminant.

Descente par le même itinéraire. Attention à tenir l'horaire pour quitter le glacier avant les grosses chaleurs.

Les distances parcourues sur glacier étant importantes, éviter d'y aller après des chutes de neige, sous peine d'être très ralenti.

Reportage photo à l'Albaron

Sur ordinateur, cliquer sur une photo pour ouvrir le diaporama au grand format.

Le mont Seti pendant la montée au refuge des Evettes

Le mont Seti pendant la montée au refuge des Evettes

Montée au refuge des Evettes l'Ouille Noire

Montée au refuge des Evettes l'Ouille Noire

Bouquetin près du refuge des Evettes

Bouquetin près du refuge des Evettes

L'Albaron et le Pic Regaud depuis le refuge des Evettes

L'Albaron et le Pic Regaud depuis le refuge des Evettes

Ciamarella depuis le refuge des Evettes

Ciamarella depuis le refuge des Evettes

Sous la selle de l'Albaron

Sous la selle de l'Albaron

Arrivée à la selle de l'Albaron

Arrivée à la selle de l'Albaron

L'Albaron depuis la Selle de l'Albaron

L'Albaron depuis la Selle de l'Albaron

Le vallon des Evettes depuis la Selle de l'Albaron

Le vallon des Evettes depuis la Selle de l'Albaron

Grande et Petite Ciamarella

Grande et Petite Ciamarella

Sur le glacier des Evettes

Sur le glacier des Evettes

Bonneval et la pointe des Buffettes

Bonneval et la pointe des Buffettes

Dernière mise à jour : 25 mai 2024

Les dangers de la haute-montagne

Cette ascension se déroule en partie sur un terrain de haute-montagne. La haute-montagne est dangereuse par nature. Y aller implique d'en accepter les risques pour soi et pour les autres.

Pour votre sécurité, il est recommandé :

  • d'y aller en cordée avec un leader compétent (idéalement un guide de haute-montagne).
  • d'être équipé du matériel de progression et de sécurité approprié, et de savoir s'en servir.
  • d'être informé sur l'itinéraire et les conditions du moment.
  • de s'assurer d'une météorologie favorable et stable.
  • d'avoir une conduite responsable et d'avoir souscrit auparavant une assurance couvrant l'alpinisme.